Artiste : Tomoyuki (友幸)

La raison pour laquelle je peins Jésus-Christ

Je m'appelle友幸(Tomoyuki) et je suis artiste de miracles et peintre de Jésus-Christ.

Je le peins alors que je cherche des réponses à mes questions, soulevées et discutées également par de nombreux sages, philosophes, poètes, psychanalystes, chefs religieux, scientifiques, etc.

Tout d’abord, je me pose la question en tant qu’individu et en tant que membre collectif de l’espèce humaine.

  1. Quelle est la raison de mon existence ?

Secondairement, je demande à l'univers.

  1. Pourquoi est-ce que j'existe dans ce monde qui répète la cruauté et l'atrocité ? Je n'ai jamais demandé à naître dans ce monde cruel.

J'étais une enfant très sensible et je réagissais mal à l'injustice et au comportement injuste des autres, y compris de mon propre père. J'avais l'habitude de penser que j'étais arrivée dans le mauvais monde au mauvais moment.

J'ai dû apprendre par moi-même à donner un sens à toutes ces absurdités pour tenter de me défendre. Puis un jour, je me suis vue devenir l'une de ces personnes superficiellement gentilles et polies, mais sans véritable compassion pour les autres.

J'avais honte de devenir une simple existence qui ne cherche qu'à satisfaire mes propres plaisirs. J'ai alors décidé d'être créative et d'encourager les autres en même temps, j'atteindrais un certain sentiment d'accomplissement.

À cette époque, j’ai rencontré ma femme à Tokyo, une belle et courageuse femme du Canada.

Je crois que si elle était née en France vers 1400, elle aurait fait la même chose que Jeanne d'Arc.

Il est intéressant de noter que deux ans après notre rencontre à Tokyo, nous avons déménagé en France et y avons vécu pendant 10 ans. Pendant notre séjour en France, nous avons rencontré de nombreux défis en tant qu'étrangers, mais elle était courageuse comme Jeanne d'Arc, et nous avons élevé 3 enfants.

En 2000, nous sommes arrivés au Canada et avons continué la vie de famille avec trois beaux enfants en bonne santé.

Au Canada, j'ai dû me rééduquer et je suis finalement devenu analyste informatique bilingue (EN et FR). Au cours de toute ma carrière dans le monde des affaires, j'ai été médiocre, pas excellent mais pas si mauvais non plus. J'ai toujours fait de mon mieux pour mieux servir les gens et j'ai gagné une certaine reconnaissance ainsi qu'un certain sentiment d'accomplissement.

Avec tous les événements heureux et malheureux survenus dans ma vie, que j'apprécie vraiment depuis que j'ai ma propre famille, je n'ai jamais eu le véritable sentiment de vivre une vie pleine de sens, et ces deux questions reviennent sans cesse.

Je pense souvent aux samouraïs japonais qui préféraient choisir la mort plutôt que la vie, avec indignité et humiliation. Leur esprit intérieur s'est ancré si profondément dans leur conscience ou même leur subconscient qu'ils n'ont jamais hésité, même une fraction de seconde, à se sacrifier pour une question de mort ou de vie. Il existe de nombreux épisodes historiques relatant leurs actes héroïques.

En tant que descendant très éloigné des samouraïs, j'adore leur esprit intérieur extrêmement fort, mais il y a un autre mot qui a une emprise beaucoup plus forte sur mon cœur.

« Car tous ceux qui prennent l’épée périront par l’épée. »

Jésus a vivement exhorté Pierre à remettre l'épée dans son fourreau pendant qu'il soignait l'oreille de l'homme qu'il avait coupé avec son épée. Jésus ne voulait pas que le sort de ses disciples soit celui d'un simple groupe d'insurgés contre l'empire romain, ce qui les aurait conduits à une répression brutale de la part des Romains.

Les maîtres samouraïs ou artistes martiaux ont un dicton commun à propos de la victoire ultime dans un combat : « Vaincre son ennemi sans combattre ».

Je considère Jésus-Christ comme le fils de l’homme, le plus grand être humain depuis que le monde existe.

Son enseignement a conquis l'Empire romain, superpuissance à l'époque de sa vie sur Terre. Et je crois à la vérité qui peut répondre à mes questions ou à toutes les questions que l'on trouve dans ses paroles.

et lux in tenebris lucet et tenebrae eam non compréhensible